Valeur prédictive des post-décharges temporales mésiales induites par stimulation en SEEG dans l’évaluation de la mémoire des patients atteints d’épilepsie

Adrien Bénard a,b,*, Dragos-Mihai Maliia a,b, Pascale Trébon a, Yves Sahler c, Arnaud Biraben a,b, Anca Nica a,b

a : Unité d’épileptologie, Service de Neurologie, CHU de Rennes, 35000 Rennes, France

b : Université de Rennes, INSERM, LTSI-UMR 1099, Rennes F-35042, France

c : Service de Neurochirurgie, CHU de Rennes, 35000 Rennes, France

https://doi.org/10.1016/j.cortex.2025.02.014

 

L’évaluation mnésique préopératoire et la prédiction d’un déficit mnésique postopératoire est un enjeu important du bilan pré-chirurgical, surtout dans le cadre de l’épilepsie temporale interne. Le développement de nouvelles méthodes d’évaluation de la mémoire et de son évolution est donc nécessaire et crucial. Cette étude évalue les performances des patients dans des tâches de mémoire pendant les post-décharges (PostD) induites par la stimulation électrique (SE) en stéréoélectroencéphalographie (SEEG) et compare les résultats avec ceux du bilan neuropsychologique (BNP) dans l'évaluation de la mémoire et leur valeur prédictive pour le déclin de la mémoire postopératoire.

 

Nous avons étudié toutes les SEEG réalisées dans notre centre de 1998 à 2022 et sélectionné celles avec une implantation temporale mésiale bilatérale. Durant les PostD temporales mésiales, les patients ont été évalués sur le Rappel libre d’objets montrés, la Reconnaissance parmi d’autres objets, et la présence d’une désorientation spatiale ou temporelle. Ces performances ont été comparées aux scores de mémoire du BNP. Pour les patients opérés, nous avons évalué la valeur prédictive des performances au cours des PostD sur les résultats mnésiques post-chirurgicaux et l'avons comparée à la prédiction basée sur le BNP.

 

Soixante-cinq patients ont été inclus, avec 337 PostD d’une durée de plus de 10 secondes, provenant de 13 sites de stimulation différents. Une corrélation approchant la significativité a été observée entre les résultats du BNP et la performance pendant les PostD dans l'hémisphère non dominant pour un seuil de Rappel libre à 0,33 (p = 0,05) et du côté dominant pour un seuil de Rappel libre à 0,25 (p = 0,06). Pour les patients opérés, la valeur prédictive pour les résultats de mémoire post-opératoire, des performances durant la PostD ipsilatérale à la chirurgie était significative à un seuil de 0,75 (p = 0,028).

 

Il apparaît que les performances mnésiques lors de PostD temporales mésiales tendent à être corrélées aux résultats du BNP et peuvent constituer un outil supplémentaire pour l'évaluation pré-opératoire de la mémoire. De plus, ces données suggéreraient que les PostD reflètent la modélisation de la chirurgie des structures temporales mésiales plutôt que la réserve mnésique controlatérale. Le paradigme historique que nous avons utilisé durant les PostD n’est possiblement pas optimal (différence de résultats entre PostD du côté dominant et non dominant), soulignant l’importance de trouver de nouveaux paradigmes dans l’avenir. Ainsi, des études supplémentaires et dédiées sont nécessaires pour affirmer la valeur prédictive de ces tâches sur le déclin mnésique après une chirurgie temporale mésiale.

OFFRE POSTE PH EPILEPTOGUE

Le service d’épilepsie adulte/enfant du CHU de Nîmes cherche un praticien hospitalier neurologue pour la prise en charge des épilepsies de l’adulte à partir de Septembre 2025. Le poste, sans garde ni astreinte, s’articule entre l’interprétation des EEG et la consultation épilepsie adulte.

L’équipe, pluri disciplinaire, neurologues et neuro pédiatres, œuvre pour la prise en charge holistique du patient épileptique avec une neuro psychologue, une assistante sociale, un neuro radiologue dédié, un psychiatre référent et une équipe de génétique en lien.

De plus, le cadre de vie, ensoleillé, dans une région historique entre mer et campagne est aussi un bel atout.

Je reste à votre disposition pour toute information 06 31 20 33 61

Dr Caroline BRIERE

Cheffe de service Epilepsie adulte/enfant CHU NIMES

Journées de Printemps de la Société de Neuropsychologie de Langue Française 2025

SNLF-2025

 

"C’est avec une immense joie et une grande fierté que l’équipe nancéienne vous accueille dans la cité des Ducs de Lorraine pour vous proposer un programme riche centré autour de la « Neuropsychologie des Épilepsies ».   A Nancy, la prise en charge des épilepsies a toujours su donner une place importante aux bilans neuropsychologiques. Actuellement, nous sommes Centre de Référence pour les Épilepsies rares national (CRéER) et européen (EpiCARE) pour les enfants (Dr. Kuchenbuch) et les adultes (Pr. Maillard). Les évaluations neuropsychologiques permettent une évaluation, un suivi et la mise en place d’actions de remédiation cognitive pour nos patients. En plus de sa dimension clinique, la neuropsychologie à Nancy se développe aussi sur un plan fondamental avec un programme de recherche reconnu internationalement sur les mécanismes de reconnaissance visuelle (mémoire, langage, et attention) et le devenir cognitif (pré- et post-chirurgical) au sein de l’équipe de recherche clinique en neurosciences du laboratoire IMoPA (CNRS – Université de Lorraine ; 10 chercheurs permanents – 15 PhD & Post-doc). Au programme, vous découvrirez les spécificités locales de nos équipes et les différentes facettes de la neuropsychologie des épilepsies en allant du sujet jeune à âgé, du bilan à la remédiation, du diagnostic initial à la chirurgie. Pour ce congrès, nous aurons l’immense honneur de recevoir Mme le Professeur Sallie Baxendale (UCL Londres ; Présidente de la commission « méthode diagnostique » de la Ligue Internationale contre l’Épilepsie) pour une conférence sur la prédiction du devenir cognitif chez les patients épileptiques.   Nous espérons que ce programme riche vous donnera envie de participer. Que dis-je, nous sommes surs que nous serons nombreux à ce rendez-vous !
À bientôt à Nancy !
Le comité local d’organisation"

Inscription 

Programme 

 

Rendez-vous du 19 au 21 mars à Toulouse pour la 2nd édition de MicMac

mic-mac

MicMac est un événement scientifique axé sur les enregistrements électrophysiologiques intracrâniens utilisant des micro- et macro-électrodes. Cet événement propose des formations et des présentations sur les derniers développements dans ce domaine afin de répondre à des questions médicales, physiologiques et cognitives. Cette deuxième édition de MicMac vise à se concentrer plus spécifiquement sur les rythmes cérébraux physiologiques et pathologiques dans l'épilepsie, le sommeil et la cognition. Le programme comprendra une formation pratique (mercredi 19 mars) et deux jours de conférences (jeudi 20 et vendredi 21 mars).

Programme

Découvrez le programme scientifique en cliquant ici

Inscriptions

Vous pouvez vous inscrire en cliquant ici

 

Découvrez l'affiche dédiée à l'évènement.

Résultats neuropsychologiques chez les enfants de 6 ans nés de femmes épileptiques : Une étude clinique prospective non randomisée

Meador et al.

JAMA Neurology 2025

10.1001/jamaneurol.2024.3982

 

Introduction :

Cette étude compare les capacités verbales des enfants de 6 ans nés de femmes avec épilepsie (FAE) et de femmes sans épilepsie (FSE) et analyse l’impact de l’exposition aux antiépileptiques (ASMs) pendant le troisième trimestre de grossesse.

 

Méthodes :

Il s’agit d’un essai clinique prospectif, multicentrique (20 centres aux USA) et non randomisé, ayant recruté 456 femmes enceintes (351 FAE et 105 FSE) entre 2012 et 2016. Les enfants ont été évalués à 6 ans (2019-2022). L’analyse principale portait sur le Verbal Index Score, calculé comme la moyenne des scores obtenus aux sous-tests Word Definitions et Verbal Similarities des Differential Ability Scales, au Expressive One-Word Picture Vocabulary Test, aux sous-tests Phonological Processing, Comprehension of Instructions et Sentence Repetition de l’évaluation neuropsychologique, ainsi qu’au Peabody Picture Vocabulary Test. L’impact des ASMs a été mesuré via des concentrations plasmatiques maternelles en troisième trimestre. Les deux analyses principales :

  1. Ont comparé les enfants de femmes épileptiques (FAE) et de femmes en bonne santé (FSE) à l’aide d’une régression linéaire.
  2. Ont examiné les effets de l’exposition fœtale aux ASMs en fonction des concentrations sanguines maternelles.

Les analyses ont été ajustées pour plusieurs facteurs de confusion potentiels. D’autres résultats ont été évalués, notamment ceux liés à l’exposition à l’acide folique.

 

Résultats :

Au total, 1 123 femmes enceintes ont été screenée, et 456 ont été incluses dans l’étude (426 ne répondaient pas aux critères et 241 ont choisi de ne pas participer). L’analyse a porté sur 298 enfants de femmes épileptiques (FAE) (âge moyen: 6,4 [4,2] ans ; 158 filles [53,0 %], 140 garçons [47,0 %]) et 89 enfants de femmes en bonne santé (FSE) (âge moyen  : 6,4 [4,2] ans ; 41 filles [46,1 %], 48 garçons [53,9 %]).

 

 

Discussion :

Cette étude ne montre pas de différence globale entre les enfants de FAE et FSE, mais met en évidence des effets spécifiques liés aux ASMs. La posologie des ASMs doit être optimisée pour minimiser les risques tout en contrôlant l’épilepsie maternelle. L’acide folique apparaît bénéfique sans effet délétère à forte dose. Parmi les limites, l’absence de randomisation et les variations dans les concentrations plasmatiques mesurées peuvent introduire des biais. De futures études sont nécessaires pour évaluer d’autres ASMs moins documentés.

Journée Nationale de l'Éducation Thérapeutique du Patient (ETP) de la LFCE

VISUELLE-1

Nous avons le plaisir de vous informer de la date du prochain séminaire ETP de la LFCE qui aura lieu le 20 juin 2025. Le séminaire aura lieu au CHU de Bordeaux au sein du Groupe Hospitalier sud.

Les inscriptions sont ouvertes. 
Inscription individuelle : 55€
Inscrivez-vous en cliquant ici.

Ne manquez pas l'occasion de participer à cet événement incontournable qui rassemblera des experts et professionnels de l’Éducation Thérapeutique du Patient.

Découvrez le programme en cliquant ici.

Vous souhaitez contribuer à l’élaboration du programme ou partager vos outils et idées ?
N’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante : lfcenurse@gmail.com

 

ATTENTION : Alerte sur de nouvelles obligations règlementées par ANSM concernant la prescription du Valproate de sodium et de la Carbamazépine chez la Femme et l’Homme.

Pour plus d’informations et téléchargement des attestations et lettres d’information : https://ansm.sante.fr/

Concernant le Valproate de Sodium prescrit chez

Concernant la Carbamazépine prescrite chez :

 

valproate-attestation-information-partagee

aip-carbamazepine

valproate-attestation-information-partagee-femmes

 

Questionnaire : Place du Monitoring EEG continu en France

Chers collègues,

Le monitoring EEG en réanimation a considérablement évolué en France ces dernières années, soulevant de nombreuses questions quant à nos pratiques actuelles. Où est-il utilisé ? Quelles sont les indications précises ? Quelles sont les pratiques en place et quels moyens disposons-nous pour progresser ?

Afin d'établir un état des lieux et d'améliorer nos pratiques collectives, nous vous invitons à participer à un questionnaire dédié aux médecins réanimateurs et neurophysiologistes.

Ce questionnaire comporte 22 questions, avec la possibilité d’ajouter des commentaires ou des remarques libres. Il vous prendra environ 5 à 10 minutes pour le compléter.

Votre contribution est essentielle pour faire progresser le monitoring EEG en France.

Merci pour votre précieuse collaboration !

Dr Virginie Lambrecq
Neurophysiologie Clinique, Pitié-Salpêtrière

Pr Nicolas Weiss
Médecine Intensive Réanimation à orientation neurologique, Pitié-Salpêtrière

Dr Sarah Benghanem
Médecine Intensive Réanimation, Hôpital Cochin

Dr Alexandre Ledos
Réanimation Chirurgicale, CHU Rennes

 

Accédez au questionnaire en cliquant ici.

 

Nouvelle initiative de la LFCE : Cas Cliniques Interactifs sur l'Épilepsie à partir de Novembre 2024

La Ligue Française Contre l’Épilepsie (LFCE) a lancé une série de cas cliniques interactifs depuis le mois de novembre 2024. Ces sessions, ouvertes à tous les professionnels de santé, seront entièrement gratuites et se dérouleront sans la participation d’industriel.

Chaque cas clinique, d’une durée de 30 minutes, sera présenté de 12h30 à 13h. Ces rencontres en ligne offriront un format dynamique avec des questions à choix multiples (QCM), permettant aux participants de répondre en direct via la plateforme Wooclap, de manière totalement anonyme, depuis leur téléphone portable.

Nous vous encourageons vivement à faire passer le message autour de vous afin de maximiser la participation à ces rendez-vous uniques.

Les prochains cas cliniques se tiendront aux dates suivantes :

 

 

 

 

Les sessions seront accessibles sans inscription préalable via le lien ci-dessus.

N’hésitez pas à partager cette information avec vos collègues et réseaux.

Le replay du séminaire ETP est disponible !

Le 31 mai 2024 s’est tenu le 10ème séminaire national d'Éducation Thérapeutique du Patient de la LFCE. Cet évènement particulier a réuni une cinquantaine de participants de la France entière.

Nous sommes heureux de pouvoir vous annoncer que certaines vidéos (podcast) de cette journée sont désormais disponibles.

Retrouvez les vidéos ci-dessous

  1. Évolution du rôle infirmier via l’ETP
    https://vimeo.com/969878770/0995b94b01
  2. Rétrospectives de l’ETP Epilepsie
    https://vimeo.com/969879748/b2e39b4772
  3. Prendre le contrôle de ses crises non épileptiques
    https://vimeo.com/969880137/31369cbda0
  4. Méthodologie du Facile à Lire et à Comprendre (FALC)
    https://vimeo.com/969881587/61ece6cca7
  5. Atelier APA et Déficience Intellectuel
    https://vimeo.com/969882845/c52cd73d68
  6. Conclusion
    https://vimeo.com/969902996/486dd2ed3b

 

 

 

Plonger dans la Zone Épileptogène : résultats de la Décomposition de la Connectivité Fonctionnelle dirigée en SEEG

Stanislas LAGARDE (1,2)

 

  1. Département de Rythmologie Cérébrale et d'Épileptologie (membre du réseau ERN EpiCARE) APHM Hôpital Timone, Marseille, France
  2. Institut de Neurosciences des Systèmes (INS), Aix-Marseille Université, INSERM, Marseille, France

 

Pour les patients atteints d'épilepsies focales réfractaires, la chirurgie de l'épilepsie représente l'option de traitement la plus efficace. Beaucoup de ces patients nécessitent une investigation EEG intracrânienne (iEEG) pour délimiter la zone épileptogène (EZ, zone principalement responsable des crises) et sa relation avec les cortex éloquents. Les avancées dans l'investigation iEEG, notamment l'analyse et la quantification des signaux, ont montré que l'EZ implique souvent plusieurs régions cérébrales avec des décharges épileptiques interictales et ictales simultanées. Cela a conduit à un changement de paradigme, repensant l'EZ comme un réseau de régions interconnectées plutôt qu'un seul foyer à partir duquel les activités épileptiques se propagent aux zones environnantes 1. De plus, de nombreuses méthodes ont été développées pour évaluer la synchronisation des signaux électrophysiologiques cérébraux, évaluant ainsi la connectivité fonctionnelle (FC) cérébrale. Les études ont démontré que des altérations de la FC existent également pendant la période interictale (à distance des crises) et sont liées à l'épileptogénicité 2. Il est maintenant bien établi que, dans diverses formes d'épilepsie focale, les régions au sein de l'EZ sont plus interconnectées que les régions en dehors de l'EZ. En outre, il existe une connexion préférentielle entre les zones où les crises débutent et les zones où les crises se propagent, plutôt qu'avec les zones non impliquées pendant les crises. Les recherches ont également indiqué que les schémas de FC interictale corrèlent avec les résultats chirurgicaux : une FC plus élevée au sein de la zone réséquée est associée à un résultat favorable, tandis qu'une FC plus élevée en dehors de l'EZ est liée à un résultat défavorable. Par conséquent, évaluer la performance diagnostique de la FC interictale pour délimiter l'EZ est devenu une étape logique, avec des études démontrant des performances prometteuses 3.

 

Les progrès dans les analyses de FC ont également conduit à l'émergence d'hypothèses conceptuelles pathophysiologiques. Par exemple, en utilisant des évaluations multivariées (MVAR) et basées sur Granger de la FC (c'est-à-dire en considérant le passé de plusieurs séries temporelles pour prédire l'avenir d'une série temporelle d'intérêt), des méthodes comme la Coherence Partielle Dirigée (PDC) permettent d'estimer la directionnalité de la FC et de déterminer si une région en dirige une autre en contrôlant les connexions indirectes. En moyennant toutes les connexions d'une région cérébrale (un nœud), il est possible d'estimer son comportement en tant qu'émetteur/source ou récepteur/puit au sein du réseau de FC. De manière intéressante, plusieurs études ont indiqué que pendant la période interictale, l'EZ agit principalement comme un puit, avec une connectivité fonctionnelle (FC) entrante plus importante que la FC sortante. Cette FC entrante est plus élevée que celle observée dans les régions en dehors de l'EZ, tandis que la FC sortante reste comparable 3–5. Il a également été démontré que l'utilisation de telles FC dirigées permet une meilleure détermination de l'EZ que la FC non dirigée. Cependant, il convient de noter que ce comportement de ‘puit’ (sink en anglais) n'a pas été reproduit dans toutes les études (par exemple, des études utilisant l'estimation bivariée de la FC et d'autres sur la dysplasie corticale focale ont suggéré une FC sortante plus élevée depuis l'EZ). Cette divergence pourrait provenir des différences dans les méthodes utilisées, les analyses multivariées étant obligatoires pour réveler de tels schémas, et/ou de l'impact des décharges épileptiformes interictales (IEDs). Des questions ouvertes subsistent quant à l'importance de ces schémas dans la FC globale et leur cohérence entre les patients, les études précédentes ayant été réalisées au niveau du groupe. De plus, développer des méthodes pour extraire les principaux schémas de FC sans hypothèses préalables est crucial. Ces questions sont abordées dans l'étude de Doss et al. récemment publiée dans Brain 6.

 

Dans cet article, les auteurs ont estimé la FC en utilisant une analyse multivariée sur le domaine de fréquence (PDC) des séries temporelles en SEEG (stereo-EEG) de 81 patients avec diverses formes d'épilepsie et localisations de l'EZ. À partir de cette FC dirigée, ils ont pu analyser les forces relatives des connexions sortantes et entrantes de chaque nœud (c'est-à-dire des canaux bipolaires SEEG). La nouveauté de cette étude réside dans la mise en œuvre d'une technique de décomposition sans hypothèse a priori spécifique, l'analyse en composantes principales (PCA) de la matrice de FC pour séparer plusieurs schémas de FC (composantes PCA) qui pouvaient être classés par ordre décroissant de variance expliquée. De manière intéressante, parmi les cinq premières composantes, les auteurs ont trouvé une composante avec une forte FC entrante et une faible FC sortante chez tous les patients, qu'ils ont appelée la composante de « l'Hypothèse de Suppression Interictale » (ISH). Cette découverte confirme la cohérence de ce schéma de FC entre les patients, indépendamment du type d'épilepsie focale. Chez certains patients, cette composante ISH était classée en premier, expliquant la plus grande variance des données (environ 15% de la variance = groupe PC1), tandis que chez d'autres, elle expliquait moins de variance (environ 20% de la cohorte = groupe PC2). Les auteurs ont ensuite examiné la distribution spatiale de cette composante ISH, en se concentrant sur la participation relative de chaque nœud (poids du canal dans la composante). Ils ont constaté que les nœuds au sein de l'EZ étaient significativement surreprésentés dans cette composante ISH par rapport aux autres régions, suggérant que l'EZ a une FC entrante plus élevée que la FC sortante. Les informations issues de l'analyse PCA ont permis de différencier l'EZ des autres zones dans les deux groupes de patients, mais particulièrement fortement dans le groupe PC1. Bien que les résultats principaux aient été présentés dans la bande alpha, ils sont restés robustes dans toutes les sous-bandes, confirmant que le schéma n'est pas spécifique à une fréquence. Enfin, les auteurs ont examiné les caractéristiques de leurs deux groupes de patients sans trouver de différences cliniques significatives, en particulier concernant les résultats chirurgicaux. Cependant, il y avait des différences dans l'échantillonnage spatial du SEEG avec moins de NIZ échantillonnés dans le groupe PC2, ce qui pourrait expliquer la plus grande difficulté à capturer le schéma ISH dans ce sous-groupe. Malheureusement, il reste incertain si l'identification des nœuds appartenant à l'EZ à partir de la composante ISH est plus facile que de les identifier à partir de la matrice de FC brute, car cela n'a pas été testé formellement. Néanmoins, certains résultats pràsentés ont montré une plus grande différence de magnitude entre l'EZ et les autres zones en utilisant la FC reconstruite à partir de la composante ISH, suggérant que des études futures abordant cette question seraient utiles.

 

Dans l'ensemble, ce travail renforce l'observation d'une FC sortante plus élevée et d'une FC entrante plus faible dans l'EZ, démontrant que de tels schémas sont communs entre les patients et représentent souvent le schéma le plus significatif dans la matrice de FC. Cette découverte a des implications conceptuelles, changeant notre vision de l'EZ d'une source d'informations excitatrices ou perturbatrices vers d'autres zones cérébrales (une vision dérivée des dynamiques temporelles observées pendant les crises et la propagation des IED; notamment, dans cette étude, nous ne connaissons pas l'effet des IED) vers l'EZ étant un récepteur ou un puit pendant les états interictaux. De manière intéressante, des études antérieures ont montré que ce schéma pourrait s'inverser pendant les crises, l'EZ devenant la région leader 4. Les auteurs conceptualisent cette observation comme une information inhibitrice envoyée depuis les zones non-EZ vers l'EZ pour prévenir les crises (hypothèse de suppression interictale ISH), reflétant le concept d'inhibition périphérique observée pendant les crises 7. Cependant, il ne peut être directement déduit que la connectivité entrante plus élevée vers l'EZ est inhibitrice, car la FC ne peut distinguer entre la transmission inhibitrice et excitatrice. Des études translationnelles corrélant la FC dirigée avec une évaluation microscopique de la neurotransmission dans les circuits neuronaux et une modélisation réaliste à grande échelle des masses neuronales 8 pourraient résoudre cette question. De plus, comme les observations sont au niveau du nœud, il reste incertain si cette FC entrante accrue provient de régions en dehors de l'EZ ou d'autres zones au sein de l'EZ, car aucune étude spécifique sur ces connexions n'a été menée à ce jour. De plus, comme les études iEEG n'incorporent pas de groupes de contrôle non épileptiques, il est incertain si l'augmentation observée de la FC entrante au sein de l'EZ reflète une véritable amélioration par rapport aux conditions physiologiques normales ou une diminution de la FC entrante dans les régions en dehors de l'EZ, ce qui produirait un déséquilibre similaire de FC entrante plus élevée et FC sortante plus faible dans l'EZ par rapport à l'ensemble du réseau échantillonné en SEEG. Notamment, les seules études iEEG pouvant comparer la FC entre les patients avec et sans épilepsie ont montré une déconnexion de l'EZ du reste du cerveau, les études EEG de surface ayant démontré une diminution de la FC sortante de l'EZ, et les études d'IRM de diffusion ayant montré une connectivité structurelle préservée au sein de l'EZ et une diminution en dehors 2. D'autres études devraient examiner les liens entre les zones au sein de l'EZ, en dehors de l'EZ, et entre ces zones. Des études EEG ou MEG non invasives pourraient également estimer si la FC entrante vers l'EZ augmente réellement par rapport aux contrôles sains. Une autre stratégie pourrait consister à comparer des atlas normatifs de la FC à partir de canaux iEEG non pathologiques, bien qu'un tel atlas pour la FC dirigée n'ait pas encore été développé. Plusieurs études à différentes échelles sont donc nécessaires pour confirmer l'ISH. Ce travail ouvre également plusieurs voies de recherche. Premièrement, utiliser la PCA et d'autres techniques de décomposition sur la matrice de FC est prometteur pour généraliser les résultats du niveau de groupe au niveau du patient et permettre des analyses guidées par les données sans hypothèses préalables. Indubitablement, cela vaut la peine d'être développé dans les études de FC chez les patients atteints de troubles neurologiques. Cependant, la valeur clinique de ces nouvelles métriques dans la délimitation de l'EZ reste à évaluer, notamment en comparaison avec d'autres marqueurs ictaux et interictaux. Étant donné la pléthore de métriques suggérées pour localiser l'EZ, une inclusion exhaustive de diverses métriques pour démêler la valeur ajoutée de chacune est cruciale, ainsi que des tests statistiques appropriés tenant compte du déséquilibre de classe entre EZ / non-EZ. Une autre direction de recherche excitante est d'estimer comment la neuromodulation change le schéma de FC en fonction des résultats. Des travaux antérieurs ont montré qu'une diminution de la FC pendant les périodes de stimulation est associée à des résultats favorables 9. Investiguer si les répondeurs à la neuromodulation présentent un schéma de renforcement de la FC entrante vers l'EZ serait précieux. Il pourrait même être envisagé d'ajuster les paramètres de stimulation des patients pour maximiser cet effet en utilisant des données de FC non invasives. Un autre domaine en croissance est celui des jumeaux numériques, à savoir la modélisation in silico du comportement épileptique cérébral à partir des données des patients (généralement en utilisant la connectivité structurelle et les marqueurs d'excitabilité ictale) 10. Actuellement, ces modèles ne représentent pas les informations sur la direction de la connectivité. Intégrer des schémas de FC dirigée dans les modèles pourrait être intéressant pour explorer leur impact sur la performance dans la délimitation de l'EZ ou aider à définir la stratégie de traitement optimale (résection in silico ou neuromodulation). Enfin, malgré des avancées significatives dans la quantification de l'iEEG et les analyses de FC, le principal fossé restant est le manque d'intégration clinique de telles métriques dans la plupart des centres de chirurgie de l'épilepsie, ce qui empêche les patients de bénéficier de ces développements. Progresser vers des métriques faciles à utiliser, rapidement calculées dans des logiciels open source facile d’utilisation, et former les cliniciens à leur application est crucial.

 

Figure, brain Scientific

Légende de la figure

A) À partir des enregistrements SEEG interictaux (périodes avec et sans pointes), les auteurs ont estimé la connectivité fonctionnelle dirigée multivariée (FC) en évaluant comment les séries temporelles peuvent prédire l'avenir d'autres séries temporelles en utilisant la cohérence partielle dirigée basée sur le prinicpe de causalité de Granger.

B) Ils ont décomposé leur matrice de FC en composantes en utilisant l'analyse en composantes principales (PCA) avec des poids différents pour la FC entrante et sortante pour chaque canal. Ils ont systématiquement identifié une composante avec des poids élevés pour la FC entrante et faibles pour la FC sortante (composante 1 ici).

C) L'analyse des poids des canaux dans cette composante a révélé que les nœuds au sein de la zone épileptogène (EZ) présentent une FC entrante plus élevée que la FC sortante comparée aux autres zones. Les auteurs émettent l'hypothèse que cela est dû à une inhibition périphérique accrue vers l'EZ. Cependant, nous ne connaissons pas la source de cette FC entrante plus élevée.

D) Plusieurs études supplémentaires sont nécessaires : 1) pour confirmer que cette FC entrante plus élevée est vraiment due à une augmentation de la FC provenant des zones de propagation (PZ) et des zones non impliquées (NIZ), 2) pour comprendre si cette FC entrante est inhibitrice, et 3) pour examiner la valeur ajoutée de cette nouvelle méthode et des résultats dans le diagnostic et le traitement des épilepsies focales réfractaires aux médicaments.

 

Références

  1. Bartolomei F, Lagarde S, Wendling F, et al. Defining epileptogenic networks: Contribution of SEEG and signal analysis. Epilepsia. 2017;58(7):1131-1147. doi:10.1111/epi.13791
  2. Lagarde S, Benar CG, Wendling F, et al. Interictal Functional Connectivity in Focal Refractory Epilepsies Investigated by Intracranial EEG. Brain Connect. 2022;00(00). doi:10.1089/brain.2021.0190
  3. Narasimhan S, Kundassery KB, Gupta K, et al. Seizure-onset regions demonstrate high inward directed connectivity during resting-state: An SEEG study in focal epilepsy. Epilepsia. 2020;61(11):2534-2544. doi:10.1111/epi.16686
  4. Gunnarsdottir KM, Li A, Smith RJ, et al. Source-sink connectivity: A novel interictal EEG marker for seizure localization. Brain. 2022;145(11):3901-3915. doi:10.1093/brain/awac300
  5. Johnson GW, Doss DJ, Morgan VL, et al. The Interictal Suppression Hypothesis in focal epilepsy: network-level supporting evidence. Brain. Published online February 1, 2023. doi:10.1093/brain/awad016
  6. Doss DJ, Shless JS, Bick SK, et al. The interictal suppression hypothesis is the dominant differentiator of seizure onset zones in focal epilepsy. Brain. Published online June 14, 2024. doi:10.1093/brain/awae189
  7. Schevon CA, Weiss SA, McKhann G, et al. Evidence of an inhibitory restraint of seizure activity in humans. Nat Commun. 2012;3(1):1060. doi:10.1038/ncomms2056
  8. Allouch S, Yochum M, Kabbara A, et al. Mean-Field Modeling of Brain-Scale Dynamics for the Evaluation of EEG Source-Space Networks. Brain Topogr. 2022;35(1):54-65. doi:10.1007/s10548-021-00859-9
  9. Carron R, Roncon P, Lagarde S, Dibué M, Zanello M, Bartolomei F. Latest Views on the Mechanisms of Action of Surgically Implanted Cervical Vagal Nerve Stimulation in Epilepsy. Neuromodulation: Technology at the Neural Interface. Published online September 2022:1-9. doi:10.1016/j.neurom.2022.08.447
  10. Jirsa V, Wang H, Triebkorn P, et al. Personalised virtual brain models in epilepsy. Lancet Neurol. 2023;1998

 

DPC « Synthèse des principes et schémas de prise en charge dans les troubles neurologiques fonctionnels »

INVITATION A UN DPC POUR LES NEUROLOGUES ET LES PSYCHIATRES

 

"Synthèse des principes et schémas de prise en charge dans les troubles neurologiques fonctionnels »

Le trouble neurologique fonctionnel (TNF) est défini par un ensemble de symptômes affectant la motricité volontaire, les fonctions sensitives ou sensorielles. C’est une maladie fréquente, en lien avec une dysrégulation des systèmes automatiques et volontaires du mouvement.

 

Date : Samedi 16 Novembre 2024
Horaire : 9H - 17H
Lieu : FIAP Jean Monnet - 30 Rue Cabanis - 75014 Paris

 

Orateurs

L. Vercueil, B.Garcin, G.Carle-Toulemonde, C.Hingray, A. Gharib, G.Rauline

Prise en charge & Inscriptions

Prise en charge intégrale ANDPC, Indemnisation « perte de chiffre d’affaires » (Libéraux) de 540 euros
Repas de midi inclus

Pré-inscription pour les neurologues

Inscription ANDPC

Pré-inscription pour les Psychiatres

 

Contact

Marexial santé 3 promenade du Pradeau 65000 TARBES

marexialsante@gmail.com  07 80 62 10 35

 

Télécharger la fiche 

 

Exposition au Valproate de sodium lors de la spermatogénèse et risques chez les enfants des pères exposés

Valproate Use During Spermatogenesis and Risk to Offspring Jakob Christensen, DrMedSci; Betina B. Trabjerg, MSc; Julie Werenberg Dreier, PhD

JAMA 4 Juin 2024

 

Introduction:

Le risque tératogène du Valproate de sodium est largement reconnu par la communauté scientifique, avec une prescription encadrée chez les femmes en âge de procréer. Les enfants nés de mères traitées par Valproate de sodium sont à risque de malformations congénitales et de troubles du neurodéveloppement dont les troubles du spectre autistique. Si ce risque est bien établi chez les femmes, le risque tératogène en cas d’exposition paternelle reste incertain. En novembre 2023, l’agence européenne de pharmacovigilance a alerté sur les données d’une cohorte multicentrique (Danoise, Suisse, Norvégienne) signalant un risque de trouble du neurodéveloppement significativement plus important chez les pères exposés au Valproate de sodium relançant ainsi les interrogations. Cette nouvelle étude de cohorte nationale rétrospective menée au Danemark s’intéresse au risque malformatif et neurodéveloppemental des enfants nés de pères exposés au Valproate de sodium lors de la spermatogénèse.

 

Matériel et méthodes:

Il s’agissait d’une cohorte nationale, rétrospective, recueillant les données de tous les enfants uniques nés au Danemark du 1er janvier 1997 au 31 Décembre 2017 via le registre national des naissances. Les enfants dont les âges gestationnels étaient inconnus ou peu probables étaient exclus, tout comme les enfants dont les pères n’étaient pas déclarés, et les enfants dont les mères avaient reçu une prescription de valproate dans les 30 jours avant la date des dernières menstruations. Le registre national des prescriptions permettait de connaître les pères qui avaient une prescription de valproate de sodium dans une période de 120 jours avant la conception (durée de la spermatogénèse). Il a été décidé comme posologie limite 750 mg, au-dessus les pères étaient classifiés comme recevant une haute dose et en dessous une dose basse. Les registres médicaux nationaux ont permis de récupérer les diagnostics d’épilepsie et de troubles psychiatriques (classés en : bipolarité, abus de substance ou autres) des pères. Ces registres nationaux ont également permis pour les enfants concernés de récupérer le type de malformation et de troubles neurodéveloppementaux (classés en : déficience intellectuelle, TDAH, TSA, etc).

 

L'analyse statistique a estimé les risques relatifs (RR) de malformations congénitales, et les hazard ratio (HR) des troubles neurodéveloppementaux. Les enfants étaient suivis à partir de 1 an jusqu'au décès, à l'émigration, à un premier diagnostic de trouble neurodéveloppemental ou à la fin du suivi. Les analyses ont été ajusté en fonction : du sexe de l'enfant, de l'année de naissance et des caractéristiques paternelles et maternelles. Ensuite, il a été comparé le risque chez les enfants dont les pères avaient été exposés au valproate avec plusieurs populations de référence différentes :

 

Résultats :

Sur 1 235 353 naissances, 1336 enfants ont été identifiés comme exposés au Valproate de sodium pendant la spermatogénèse de leurs pères.

 

Discussion :

Dans cette étude portant sur plus d'un million de naissances identifiées dans les registres nationaux Danois, il n’a pas été mis en évidence de risque accru de malformations congénitales et de troubles du neurodéveloppement chez les enfants nés de pères exposés au valproate au cours de la spermatogenèse. Ces résultats persistaient lors des comparaisons chez les enfants exposés au valproate par leur père avec le risque dans la population globale, lors de l'évaluation du risque dans les analyses dose-réponse et dans les analyses entre frères et sœurs, en limitant les analyses aux pères avec épilepsie et aux épilepsies de cause sous-jacente inconnue, en comparaison avec les enfants de pères exposés à la lamotrigine, en tenant compte des tendances temporelles et en comparaison avec les enfants nés de pères ayant arrêté l'utilisation du valproate.

Une des limites principales de cette étude est que le diagnostic des troubles neurodéveloppementaux a augmenté avec le temps et les connaissances actuelles. Une autre limite est l’inclusion des naissances vivantes, or plusieurs décès anténataux pour causes malformatives ont pu être éludées. Il y avait peu de données manquantes mais bien sûr les erreurs de classification diagnostique et la sous-déclaration d’usage de toxiques en parallèle ne pouvaient être exclues.

 

Conclusion :

Dans cette vaste étude de cohorte danoise, contrairement aux alertes de cette dernière année, l'exposition au valproate pendant la spermatogenèse n'était pas associée à un surrisque de malformations congénitales ou troubles du neurodéveloppement, y compris troubles du spectre autistique pour la descendance.

Retour sur le séminaire ETP

Ce 31 mai 2024 nous avons eu le plaisir de fêter le 10ème anniversaire du séminaire national d'Education Thérapeutique du Patient de la LFCE à l'Institut La Teppe (Tain l'Hermitage). Le Pr Tyvaert, nouvelle présidente de la LFCE, nous a fait le plaisir de se joindre à nous pour cet évènement particulier, qui a réuni une cinquantaine de participants de la France entière.

Nous sommes heureuses de pouvoir vous annoncer que certaines vidéos (podcast) de cette journée sont disponibles sur notre site.

Lors de cette journée nous avons eu le plaisir de recevoir le Pr Derambure et Mme Prevost Morgan, rappelant l'historique de l'ETP et l'évolution du rôle de l'IDE dans l'épilepsie.

Le reste de la journée fut riche en échanges et en thématiques:

Nous tenons à remercier chaleureusement l'ensemble des intervenants (Chloé Baillon, Céline Ferrando, Camille Vieu, Pierre Truchy et Marion Danse, Marie Thevenon, Caroline Immesoete, Nathalie Robineau, Axel Lion, Michèle Vidal), l'équipe de ANT Congrès, l'équipe paramédicale de la LFCE et les organisateurs de La Teppe.

Remerciements particuliers à M. Petit, Mme Tyvaert, Mme Dinkelacker, M. Derambure et Marielle Prévos-Morgant.

Cordialement, Le groupe paramédical de la LFCE : Clémence Ducourtil, Marion Danse, Christiane Maurin, Elodie Manzato, Séverine Le Crenn.

 

Quelques photos du séminaire ETP

 

Appel à candidatures Michael Prize 2025

Michael Prize : c’est quoi ?

Décerné pour la première fois en 1963 afin d'encourager la recherche sur l'épilepsie en Allemagne, le MICHAEL est l'un des prix internationaux les plus réputés pour la recherche contribuant à l'évolution de l'épileptologie ; il est décerné lors des congrès internationaux sur l'épilepsie organisés tous les deux ans, ce qui souligne sa grande importance pour la communauté internationale de l'épileptologie.

Il s'adresse spécifiquement aux jeunes chercheurs qui n'ont pas encore atteint l'âge de 45 ans à la date limite de dépôt des candidatures.

Afin d'assurer une prise en compte adéquate des multiples aspects de l'épileptologie, le prix est décerné, par rotation biennale, dans trois catégories sur un total de neuf, chacune d'entre elles étant dotée de 15 000 euros.

Michael prize 2025 : appel à candidatures ouvert

Pour 2025, le Prix Michael sera décerné pour des recherches dans les 3 catégories suivantes :

Les candidats peuvent soumettre jusqu'à trois articles scientifiques en langue anglaise, publiés ou acceptés pour publication ; au moins un des articles, déjà publié ou non, doit concerner la période 2023 - 2024.

Les articles (publications ou manuscrits) doivent être soumis à STIFTUNG MICHAEL avant le 31 décembre 2024, accompagnés d'un curriculum vitae et d'une indication de la catégorie à laquelle la recherche du candidat se réfère.

Pour les articles qui n'ont pas encore été publiés, une copie de la note d'acceptation doit être soumise.

Accédez au lien de soumission directement sur le site dédié : www.michaelprize.de

Les candidatures soumises seront évaluées par un jury indépendant composé de :

La décision finale sera prise par le conseil d'administration de la FONDATION MICHAEL. Tout recours juridique est exclu.